Une série de photos grand format évoque les délicates tenues féminines de la Renaissance.
Puis on arrive aux statues de cire proprement dites, et leur présence fait l'inventaire des personnalités qui ont marqué la vie de Chenonceau au fil des siècles.
Ici, une évocation des artistes qui travaillèrent pour Diane de Poitiers à Chenonceau, comme Le Primatice et Philibert de l'Orme.
Mais voilà qu'on aperçoit Catherine de Médicis recevant dans ses jardins, puisque sous son règne à Chenonceau, la vie de la cour se déroula autant à l'intérieur que dans les jardins qui bordent le Cher.
Evidemment, ce musée est une occasion d'apprécier la délicatesse des tenues et des attitudes des protagonistes, même si, on s'en doute, l'ensemble de la population n'était sûrement pas touché de la même manière par l'esprit de la Renaissance.
Au détour d'un couloir, changement d'ambiance : une vision de Louise de Lorraine, épouse d'Henri III, et qui après la mort de celui-ci demeura à Chenonceau en deuil ( en blanc, à l'époque ) pendant 12 ans, allant même jusqu'à installer des religieuses au château pour en faire un lieu de recueillement.
Mais le temps passa, et Chenonceau vit passer d'autres personnalités, grâce à Louise Dupin, riche propriétaire du domaine au XVIIIème siècle, qui invita Rousseau, Diderot, Montesquieu, Buffon, Marivaux et Voltaire, entre autres.
Et puis ce fut le tour de Maguerite Pelouze qui prit possession du château en 1864 et le fit restaurer en s'inspirant des gravures originales du temps de Diane de Poitiers. Elle y reçut aussi de nombreux artistes, dont Gustave Flaubert. Il paraîtrait que ce dernier demeura parfois au château même en l'absence de sa propriétaire.
Retournons maintenant à l'air libre avant d'entamer demain la visite de l'édifice.
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