Mon aquarelle du jour

Il y a du linge étendu sur la terrasse, et c'est joli ...

Le printemps, selon Maurice Carême

  Saviez-vous que la pâquerette

Ouvre en riant sa collerette

Dès qu'elle voit une fillette

Lui faire signe de la tête ?

Mais il faut, pour cela,

Que le printemps soit là !

Saviez-vous que le coq perché

Sur la pointe aiguë du clocher

Répond aux coqs des maraîchers

Qui chantent sur le vieux marché ?

Mais il faut, pour cela,

Que le printemps soit là !

Les parisiennes

Elles ont de drôles de têtes, cette année, les parisiennes :

Et au milieu coule une rivière

Il y a même un cours d'eau :

Dans une si petite surface, le moindre recoin est utilisé :

Tous les défis du jardinier dans un seul vallon

C'est qu'on ne s'ennuie pas, au jardin alpin. Des mousses, des fleurs, des plantes grasses ou carnivores ... il suffit de tourner la tête pour voyager dans l'espace et dans le temps :

Randonnée

Le mini vallon du jardin alpin est entièrement parcouru de sentiers étroits qui peuvent sembler escarpés mais dans lesquels on ne se trouve jamais déstabilisé, de passerelles discrètes et d'escaliers de pierres savamment disposées :

Et puis soudain, on passe des terres arides à une jungle humide :

( Double cliquez sur la vidéo pour la voir en grand sur Youtube )

Le jardin des merveilles

Encore quelques pas, et le visiteur se trouve devant une sorte de tunnel, pas très accueillant, même si une pancarte indique ce qui se trouve de l'autre côté :

Un jardin alpin est un jardin où se côtoient toute une variété de plantes montagnardes. Ici, depuis 1640, les jardiniers réussissent à faire croire à des plantes d'Afrique du Nord, de France et de Chine qu'elles sont ici chez elles, avec un peu d'astuce ( une topographie vallonnée en retrait par rapport au reste du parc semble créer une guirlande de micro-climats ), et sûrement beaucoup de soin, car il ne s'agit pas d'une atmosphère maintenue sous serre, mais bien d'un jardin en plein air parisien.

Si vous êtes téméraire, vous franchissez le pas, et vous vous enfoncez dans les ténèbres du coeur du tunnel, avant de refaire surface devant un spectacle inattendu sous cette latitude :

C'est comme si on avait franchi une porte magique !

Ailleurs au même endroit

En ce très beau matin de printemps, je m'enfonce dans les allées du parc. Ce n'est pas encore la saison à laquelle le jardin arbore ses spectaculaires parterres de fleurs, mais la perspective dégagées et le chant des oiseaux permettent déjà d'oublier le bruit de la circulation routière :

Là, il faut bifurquer vers la droite pour trouver le jardin clos, mais ouvert au public, de l'école de botanique. C'est l'endroit où plus qu'ailleurs les plantes sont réunies en culture en fonction de leur classification scientifique. Mais la science n'est pas un frein à la quiétude et au charme du lieu traversé par de nombreux touristes ébahis, et d'ailleurs, j'ai eu beaucoup de mal à filmer sans voir personne passer nonchalamment devant mon objectif  :

( Double cliquez sur la vidéo pour la voir en plus grand sur Youtube )

Au passage, je remarque que la vocation pédagogique et scientifique est bien présente, avec ces arbre phylogénétique des plantes :

Au printemps à Paris

Qui a dit que la nature était inexistante à Paris ? Sûrement pas lui :

Lui, c'est Lamark, et il veille sur l'entrée principale du Jardin des Plantes à Paris. Il y a bien sûr d'autre entrées pour accéder au parc. On a le choix notamment de passer devant ce spécimen, impressionnant mais heureusement inoffensif :

Mais peu importe l'entrée, le visiteur se trouve bientôt happé par un véritable spectacle végétal en plein coeur de Paris :